Et pourquoi pas?

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Une ombre de plus se glisse parmi celles déjà présente, entre les voyous et les mendiants. Parmi les ordures de la ville, la pourriture comme certain aime bien dire. L'ombre prend forme humaine du moins c'est ce que l'on pouvoir y voir au premier coup d'œil mais les ailles frêles ressemblant a ceux du papillon trahissait fort bien sa nature. Le vent qui ce faufile dans les corridor froid des ruelles viens agité sa courte chevelure brunâtre. D'un geste lent il posa un Tauros dans l'écu d'un pauvre aveugle qui demandait la charité.

Tous des pourris , des gens sans avenir. C'est comme ça que les gens de la haute les vois. A croire que l'argent les a pourris eux même. Mais qu'adviendra t-il de moi même. Vais-je pourrir aussi? Mon gout pour les choses vas t-il m'aveugler d'avantage que ce pauvre mendiant? Qui sais?

L'enferique qui déambule dans les entrailles de la citée , a l'abri des regards de la gardes mais sous les yeux des vicieux. Le combattant en lui cherche désespérément un adversaire de taille, pas qu'il ne peut en trouver ailleurs mais simplement qu'il veux du nouveau au menu. Il c'est dit alors qu'il devait aller ou nul ne voulait trainer , peut-être ainsi trouverait-il ce rival tant rêver. Sans presse il pose ses yeux sur chaque personne, les dévisageant sans gêne et froidement. Il cherche en eux le regard du guerrier, le regard d'un fier combattant, celui de son prochain adversaire.

Il fini par s'arrêter net et prit une bonne respiration. Tranquillement il dirigea son regard vers le ciel.

- Ou es tu ?

L'enferique a le sentiment d'être damné , il veut tellement démontrer ce qu'il sait faire mais tout le monde semble se ficher de lui. Comme si il était invisible. Même la racaille des bas fond ne semble pas vouloir lui offrir un simple regard, une simple pensé , comme si égoïstement le monde portait un voile devant son âme. Mais le souvenir de l'aveugle lui disant un faible merci qu'il lui semblait même pas avoir entendu lui revint.

D'ailleurs étrangement aucun bandit ou autre voyous lui avait bondit dessus pour tenter de le dérober de ses biens. La confiance qu'il dégage les avaient surement tenu à carreau.

Que faire, mais que faire?! Personne pour croisé le fer au bois ou peu importe. Je veux me démontrer au monde que le bois na rien de faible. Je veux....oh c'est dommage que aucune jolie dame ne passe dans les alentour ....mouais...a quoi je pensais déjà ?....ah oui! Je dois trouvé un adversaire !

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Les pieds guidant le corps au travers de la cité, Frédéric marchait d'un pas tranquille et léger. Son oeil découvert observait les détails amoindris par sa vision unique, mais captait les mouvements de part et d'autres. Le soleil passé le zénith étirait légèrement les ombres des demeures. Malgré celles qui envahissaient les environs, beaucoup s'abritaient à celle des maisons et des arbres. C'était une journée tranquille, pratiquement normale selon les circonstances. Le guerrier poussa un petit soupir, décidément, il faudrait plus qu'une poignée de garde pour parvenir à bout des ombres qui enveloppent la cité, mais peu de gens ici ont la connaissance du combat ou même la force de se défendre.

Arrivant devant les ruelles des bas cartiers, Frédéric tourna la tête pour y voir la majorité du pauvre peuple qui survivait tant bien que mal. L'aumône devait être rare puisque l'économie ne pouvait plus circuler avec les marchands extérieurs du village, mais ils survivaient tout de même. Ce n'était pourtant pas eux qui parviendraient à défendre la cité contre le phénomène étrange que l'Éternel avait imposé à ses fidèles.

Glissant une main dans la courte chevelure qui blondissait davantage au soleil, Frédéric se retournait alors pour se diriger vers la caserne et discuter avec les gardes sur une possibilité encore lointaine d'attaque. Pour le moment, seules des défenses contres les attaques partielles des ombres avaient été faites. Il n'était pas encore clair et précis la raison pour laquelle les ombres restaient éloignées du village encore, mais pour beaucoup, ce n'était qu'une question de temps. Une voix retient son attention.

- Ou es tu ?

Revenant son regard marron à la ruelle, il détecta la présence d'une personne qui semblait perdue dans ses pensées, debout parmi les mendiants. Son allure ne semblait pas transparaitre une condition de pauvre au même titre que ceux assis ou couchés par terre, mais ses ailes trahissaient son origine familiale. Toujours quelque peu impressionné par ces créatures magiques, Frédéric resta un instant à l'observer. L'être demi-papillon dégageait une sorte de découragement et d'envie. Sa recherche d'une personne se confirmait par les trois mots employés. L'âme bonne, Frédéric ne put que s'éclaircir la voix afin de lui offrir son aide.

- Pardonnez-moi, mais puis-je vous aider? Vous semblez rechercher quelqu'un et je connais de nombreuses personnes en cette cité?

Posant un main sur le pommeau de son épée, l'autre bras replaçant une éternelle mèche rebelle devant son oeil visible, Frédéric semblait confiant et fier avec ses épaules redressés derrière et sa posture droite. Un simple coin de lèvre était relevé en sourire.

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Doucement Galhaë fit baissé son regard et la tête suivi le mouvement mais il ne s'arrêtait pas que l'ensemble du corps de Frédérik mais bien de le moindre détail. Ses yeux parcourait chaque petite parti de l'homme mais s'attarda a son arme, a ce moment précis un petit sourire commençait a se former avant de laissé une petite étincelle dans le yeux de l'enférique. Étrangement il changea de posture devenant plus droit ,comme dans l'armée.

- Oh, mais jais peut-être trouver. Toi, le borgne, tu sais te servir de se cure-dents?

Il fit un pas accorder d'un geste de tête vers l'arrière démontrant sa fierté. De sa main gauche il vint caresser le bas de son bâton accrocher dans son dos et il se pointa du pouce de l'autre main.

- Je cherche quelqu'un digne de moi pour danser

Sourire narquois aux lèvres , il fit une modeste révérence accompagné d'un geste nonchalant de la main qui signifiait rien vraiment.

- Je suis Galhaë le dur a qui ai-je a faire?

Toujours souriant , il transpirait la fierté.

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L'inconnu semblait revenir à une certaine réalité. Se sentant observé, Frédéric réprima un frisson désagréable partant de sa nuque. Voyant l'attitude changeante de son interlocuteur, le guerrier fronça un peu les sourcils et la réplique qui suivit changea quelque peu l'attitude de Frédéric. Sa main sur le pommeau glissa légèrement sur la garde pour s'arrêter au fourreau alors que celle qui était dans ses cheveux se rebaissa tranquillement pour se positionner à la ceinture. Préférant ne pas répondre, les lèvres se pinçant alors que la suite des évènements était attendu. Sa révérence lui sembla superflue dans les circonstances et vraiment non appropriée. Cependant, il portait bien son nom...

- Avec des propos aussi peu flatteurs, il te devrait être facile de te trouver un partenaire de danse. Je pourrais te conduire à la caserne avec des gardes contre qui te montrer ce qu'est un entrainement et ainsi de défaire de ton envie d'insulter toute personne.

Prenant un temps de réflexion, une brise lui effleurant légèrement les cheveux courts. Son oeil marron détailla l'enférique au complet. Passant des jambes au torse, puis les ailes pour finir par la tête, Frédéric refaisait un examen de l'être un peu comme lui-même l'avait fait. Puis, refixant son regard dans les yeux de Galhaë, Frédéric se présenta.

- Frédéric Desrises, et je crois bien que l'envie de vérifier si ce bâton est assez rapide pour esquiver ma lame...

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Galhaë ce passa une main dans les cheveux même si ceux-ci reprirent le place initial. Son regard de combattant défiait celui du borgne sans aucune gêne pire encore il le narguait d'un simple sourire en plissant légèrement les yeux pour lui donner un air encore plus joyeux laissant paraitre quelque plis sur le bord des yeux.

- Mais tu pense tout de même pas faire quelque chose avec ton petit truc que tu ose appeler ''lame''

Il émit un petit rire moqueur mais gardant toujours sa main gauche non loin de son bâton comme si il était près a toute éventualité. Le désire du combat était facilement visible c'est a peine si il le criait. Il pointa carrément Frédéric du doigt reprenant un air totalement sérieux.

- Montre moi donc ce que tu as dans le ventre, borgne. Après j'irais peut-être danser avec les gardes de la caserne.

Il rabaissa la main et vint la posé a sa taille poing fermer arborant de nouveau un sourire goguenard. Il faisait de son mieux pour attirer Frédéric de un duel, tout les coups était permit , il était décidé a vouloir savoir si il était en mesure de se servir de sa dite lame.

Aller! Mord, mord. Allez joli poisson. Viens te mesurer a Oncle Galhaë. Oh oui viens je sais que tu en meurs d'envies.

L'enférique baissa les yeux ou Frédéric avait la main (le pommeau) et haussa moqueusement des épaules avant de remonté son regard mutin dans l'œil unique du guerrier.

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Frédéric voyait bien que le garçon ne désirait que se battre. Tout le contrôle de lui-même avait beaucoup de difficulté à résister aux insultes et provocations tant verbales que corporelles de l'enférique. Son visage restant de glace et son sourcil se rabattant sur son oeil visible, Frédéric analysait la situation. La ruelle ne permettait pas tellement de combat étant donné le peu d'espace possible avec les mendiants de tout bord tout côté.

- Ce n'est pas vraiment le lieu pour combattre, sauf si tu désires coincé ton bâton entre les mur des bâtiments...

Frédéric tentait une dernière fois de le calmer, car il se demandait bien combien de temps sa patience pourrait encore durer. Son oeil regardait attentivement les réactions que l'autre combattant faisait. Un petit sourire en coin se forma cependant. Il était si rare d'avoir la possibilité de combattre autrement que lors des combats, mais Frédéric ne voulait pas nécessairement risquer sa vie inutilement pour le besoin d'un combat, surtout avec les ombres environnantes. La décision n'était pas facile. Doucement, sa main gauche resserrait le fourreau alors que la droite était prête à tout moment à saisir la garde de l'épée.

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L'enférique fit un pas bien simple vers l'avant gardant son épaule gauche vers l'arrière au même niveau que son pied du même coté. Il semblait corporellement le provoquer de sa pose empli de fierté , voir même trop. Sont traditionnel sourire narquois figer aux lèvres , il donna un petit coup de menton vers l'avant.

-Tu me juge donc incapable de me battre adéquatement dans un lieux étroit? Et bien laisse moi te dire que de toute façon je ne te crois pas en état de pouvoir me faire quoi que ce sois, bor-gne.

Malgré ses attaques verbaux, sa posture elle restait très défensive. Quelque mendiants qui étaient dans alentour s'éloignaient peu a peu de la scène pour ne pas être mêlé a tout ça, on ne pouvait pas réellement les plaindre. Galhaë les voyaient partir, du moins il les voyaient s'écarter comme il ne quitta pas Frédéric des yeux , il vu que les gens du coins des yeux sans vraiment y voir claire.

- Alors blondinet , tu as peur de mes cours de danse?

Déjà Galhaë semblait transférer son poids continuellement d'une jambe a l'autre , le petit geste des ses genoux le trahissait. Il semblait impatient ou nerveux, dur a dire vu son attitude tout était possible. Il fronça légèrement les sourcils en agrandissant son sourire , lui donnant un air encore plus que moqueur, il semblait se foutre littéralement de la gueule de Frédéric.

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L'attitude insolente de Galhaë commençait à taper sur les nerfs de Frédéric. Voyant les mendiants s'éloigner tranquillement, il semblait visible que toutes paroles étaient maintenant vaine pour raisonner le guerrier impoli. Une légère brise alla soulever les cheveux de Frédéric alors que sa main se resserrait au fourreau. Son autre main glissa de sa ceinture vers la garde alors que les doigts se refermaient un à un sur celle-ci.

La posture de Galhaë trahissait une défense et une préparation à un combat venant. Quant à Frédéric, son pied gauche se positionna perpendiculairement à son pied droit, quelque peu derrière, alors que son poids était bien centrer. Sa main droite retira du fourreau la rapière qui étincela légèrement au soleil avant de se pointer en direction du combattant impertinent.

- Tu parles trop.

Ramenant son bras légèrement devant soi, la lame séparant bien droit son visage, Frédéric effectua le salut de l'épée, rabaissant rapidement, très rapidement sa lame en diagonale droite. La rapidité du mouvement créa une légère onde de choc, visible et dirigé vers Galhaë qui put voir une onde argenté lui froller l'oreille. La sensation était froide et brulante à la fois. Sur l'épaule, deux-trois cheveux s'y retrouvaient cassés.

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Galhaë souriait au salut de l'épée qu'effectuait son adversaire. Pas un sourire moqueur mais plutôt un sourire satisfait. Mais a la fin de son salut Frédéric envoya une sorte d'onde qui mit la puce a l'oreille a Galhaë sur ses capacités. Encore plus enjouer a ce battre contre un adversaire aux talents peu commun il fit un clin d'œil a son rival, trouvant ironique le fait qu'il ne pouvait y répondre de la même façon car a un œil cela paraitrait que d'un simple clignement. Sourire narquois de retour il tourne un peu la tête pour voir se qui lui chatouillait la joue. Quelques infime mèches de cheveux sur son épaules avait voler jusqu'à sa mâchoire par le vent. Il perdit son sourire lorsqu'il se rendit compte que la technique de Frédéric n'avait pas que effleurer son oreille , il lui avait aussi couper le bout de quelque cheveux.

-Non mais...

Dans un petit geste d'épaules qui déclarait silencieusement qu'il s'en foutait , il se redressa d'avantage tout en agrippant son bâton par le bas de sa main gauche et d'une manière habile le fit pivoté le passant par dessus lui , le changeant de main. Il s'inclina légèrement pour le saluer d'une quelconque façon.

-Attaque en saluant, pas très digne.

Il souffla les cheveux rebelle qui s'abattait sur son front, puis il fit un pas vers l'avant gardant cette fois si le coté droit vers l'arrière. Il était encore trop tôt pour riposter, il ce devait d'analyser son adversaire avant après tout la défense est la meilleur attaque.

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Frédéric maintenant son bras tendu sur la droite, l'épée attentive à toute approche. Le clin d'oeil de Galhaë n'eut aucun effet sur le guerrier. Son oeil marron observait chacun de ses mouvements, analysant chaque geste afin de se placer le plus apte possible à toute offensive. Le sourire tombé lui donna à tout le moins une indication plus précise que le haussement des épaules. Observant le maniement du bâton, Frédéric se remarqua qu'une offensive de sa part se résolverait contre le bris de son épée, ce qu'il ne pourrait tolérer.

- Je n'ai ni bouger de ma place, ni toi-même ne t'es avancé. Nos armes ne se sont pas encore rencontrer, je vois mal comme tu puisse considérer avoir été attaqué. De plus, tu fus plus agressant par tes paroles avec une salutation peu cavalière à mon égard.

La position qu'adopta Galhaë le fit placer en miroir à Frédéric. Il devenait alors plus difficile pour lui de le toucher d'estoc, mais le blesser gravement n'était pas le but de l'épéiste. Cependant, le bâton avait une plus longue porté que la rapière et s'il advenait que Frédéric le touche légèrement, un coup sur son côté pouvait enfoncer l'épée plus profondément. C'est dans ses réflexions que Frédéric se plaça, son pied gauche reculant d'un pas, le pied droit pointant l'ennemi alors que sa main armée se ramenant doucement en pointant l'enférique. Au bout du bras, le prolongement de la lame établissait un équilibre complet. Bien centrée sur ses jambes, les épaules dirigée vers l'arrière, Frédéric attendit celui qui désirait ardemment le combat. Son oeil vif le fixait durement.