Le sombrélique entra dans l’auberge, la soutane recouvrant son corps et ses ailes. Il se servait de son bâton recourbé, fidèle amis depuis sa tendre enfance, afin de marcher avec souplesse. Dans un lieu comme une auberge, Maego dépliait son dos, afin de montrer sa stature. Son corps devenait son gagne pain. Il devait alors se vendre silencieusement. Bien que les gardes, cherchant la compagnie avait le choix des nombreuses femmes qui s’offrait à eux, certain se rabattais tout de même sur lui, en secret. Maego révéla alors sa tête, abaissant le capuchon qui le gardait au secret, souriant autour de lui. Bien qu’il fût un homme, sombrélique par surcroît, il ne pouvait pas chasser, comme certaine femme ayant le métier de tous les jours. IL optait plus pour le secret et l’ombre, le silence étant son chasseur. L’apprenti Magus se devait de devenir une proie… une proie facile. Sa chasse était tabou, caché… dans le noir et le silence. Nous ne devions pas en parler. Puis les femmes riches… Habituellement elle ne payait pas pour un homme. Cela faisait longtemps que Maego était venu en ville, à cette auberge. Tout était nouveau pour lui. Puis avec les ombres, de plus en plus opaque et dangereuse, l’auberge roulait presque sur l’or.
Maego choisi de s’assoir dans un coin, près du feu. Le peu de lumière dirigé vers lui faisaient luire ses yeux mauves. Il regarda tous et chacun avec un regard faussement invitant. Il se devait maintenant d’attendre, d’écouter et voir ce qui se passait autour de lui. Quelque chose lui disait que ce soir tous serait différent… sa chasse ne serais peut-être pas ce qu’il espérerait. Les ombres qui l’enveloppaient lui procuraient réconfort. Il voyait une jeune fille, zigzaguant autour du monde, servant la bière avec agilité. Elle semblait travaillée fort. Il décida donc d’attendre, dans son coin.
Le férian avec lequel il voyageait avait décidé Maego pensait avoir une tête dur, le félin le dépassait largement. Bien qui semblait avoir une certaine ouverture d’esprit, il avait tout de même des visières. Mais sa déesse à lui ressemblait beaucoup à son propre dieu… peut-être était-il frère et sœur? Conversation religieuse… Le magus aurait tellement apprécié. Mais au lieu de converser, les deux êtres avait fait le long chemin en silence. Les morts qui marchent… une obsession dans la tête de Maego. Mais quelque chose l’avait durement touché… La noirceur des âmes. Si le magus pouvait s’immiscer à cette endroit… il pourrait connaître les faible point du monde qui l’entour. Maego soupira lourdement, Pensant à tous les plans de contrôle et de passage dans les ombres, mais il devait commencer à s’entraîner. Puis les maîtres n’était pas facile de trouver en ces terres ronger par l’éternelle.
Maego fixa le feu de son regards, pensant à se que le futur pourrais lui permettre. Il se faisait aussi une liste d’achat. Une gourde d’eau pour voyager, de la nourriture, un meilleur sac de voyage, du papier et du graphite, car voyagé avec de l’encre et une plume n’était pas l’idéale. Mais il lui restait du temps pour décider. Puis peu à peu, ses pensés devinrent inexistante. La dernière étant de s’assurer que les tauros étaient dans la bourse, près de sa bourse naturelle. Ses yeux fixant le rythme du feu, écoutant le crépitement et le craquement du bois. Percevant presque l’énergie qui dévorait la nature afin de créer la chaleur. Maego semblait s’être mit en méditation, sans même avoir volontairement prit la peine de se concentrer. L’emprise du feu sur son âme était étrange comme l’attraction des opposées. Il resta là, nu de toute idée, attendant que l'on l'aborde.
Ven 28 Jan - 18:05