un nouveau départ

Un homme en armure de bronze poussa la porte de l'auberge et laissa une petite fille entrer ( Munch). L'homme tenait son casque en tête de bélier sous son bras. Ses cheveux brun était si long qu'ils ce rendaient jusqu'aux hanches. Il balayait la sale en regardant de gauche a droite de ses yeux gris au contour noir. Il se rendit au comptoir et salua l'aubergiste d'un hochement de tête.

L'aubergiste lui ,souriait grandement a la vue de l'homme en armure. Sa grosse moustache brunette décoré de gris suivait sont large sourire qui montait. Ses yeux brun miel était plissé et regardait toujours l'homme devant lui et semblait déborder de joie de le voir. Il frotta son crâne chauve avec sa main.

- Ma fois mon ami , tu n'as pas perdu un cheveux. Tu provoque Gustavio ! Dit-il en blaguant.

L'homme en armure ria de bon coeur avant de lui répondre.

'' Oh tu sais mon ami, tes cheveux on eux leurs moment de gloire et ton crâne en a été jaloux. Mais bon j'ai quelqu'un a te présenté Gustavio. ''

Il fit signe a a petite fille d'approchée

'' J'aurais besoin que tu t'occupe de cette petite un moment. Le temps que je retrouve ses parents.''

L'aubergiste plissa d'avantage des yeux et s'accouda sur le comptoir enfin de s'approché d'avantage d'Edhan.

- Retrouvez ses parents? ohh non Edhan tu a encore faite une promesse.

Gustavio tourna la tête vers la petite et souris.

- C'est bon petite...

Edhan le coupa.

'' Elle parle que le Sandon. Mais comme elle est jeune elle apprendra rapidement j'en sus certain. ''

-Oh je vois mais tu sais Gustavio le languiste parle quelque mot Sandon aussi

L'aubergiste s'adressa donc a Munch dans sa langue

- Bienvenue ..toi Avec un accent plutot forcé.

La petite fille avait observer le chemin tout le long de la caserne à l'auberge. Ce n'était pas un long chemin, mais Munch voulait s'en rappeller s'il arrivait de quoi et qu'elle voudrait revoir cet homme si gentil pour elle. Il s'arrêta au seuil de l'auberge, cherchant visiblement quelqu'un. Il s'avancea alors d'un pas assurée, suivit par les petits pas de Munch. Elle dévisagea l'homme qui visiblement était l'aubergiste et était très différent de Sesslar.

Ils se parlèrent un peu, l'enfant compris quelque mot rare de la conversation, mais ne réagit que lorsque le chevalier liu fit signe d'approcher. Rapidement, elle se placea à côté de lui et regardait l'homme face à elle. Elle avait entendu le nom Guastavio, pensant que c'était peut-être là son nom. Il lui fit un sourire et sembla visiblement s'adresser à elle avant d'être coupée par le chevalier. Il sembla prendre sur lui-même avant de lui parler dans sa langue avec effort. Encouragée, elle sourit.

- Bonjour... J'espère ne pas trop vous attirez d'ennui et de vous être utile...

Elle ferma un instant les yeux avant de les réouvrir.

- Bonjour... Moi parler pas beaucoup langue.

Elle avait dit ces mots avec un très gros accent cassée dans la langue du village. C'était un court début.

Gustavio fondit presque sous le charme de l'enfant, il la trouvait si mignonne et sans oublié la grave accent qu'elle avait. Alors l'aubergiste se tourna vers son ami.

''Tu sais Edhan , je crois que Gustavio va bien adoré cette petite, elle a un petit quelque chose qui la rend bien spécial.''

Edhan tourna la tête vers Munch et hocha la tête. Le Paladin retourna rapidement croisé le regard avec l'aubergiste.

'' Bon et bien j'en suis ravi. Si jamais il a quelque chose qui va pas, tente de me trouver ne te gene pas cette petite , restera ma priorité. Au moins j'ai retrouvé un but , donc une raison de plus pour combattre les forces du mal qui ronge notre si belle région! ''

Edhan donna un coup sur le comptoir en s'éloignant de celui-ci, il posa genou a terre et prit Munch par les épaules et s'adressa bien sure dans sa langue natale.

'' Écoute petite , Gustavio va prendre soin de toi. C'est un bon ami a moi, tu a rien a craindre de lui. Il laissera personne te faire du mal et moi non plus d'ailleurs.''

Edhan se redressa et tourna la tête vers l'aubergiste en posa une main sur la porte. Gustavio lui sourit jouant avec sa moustache et il dit de bon cœur.

'' Tu pars donc déjà , mais je comprend cela. Il fait longtemps que Gustavio ton ami ne tes pas vue aussi débordant de passion et d'ambition. Gustavio te souhaite donc bonne chance a son ami. ''

Edhan avait pas encore franchi la porte que Gustavio apportait du lait chaud a Munch , dans une grande tasse en boit, l'odeur du lait l'envahissait l'air. L'aubergiste avait encore un grand sourire en tendant le tasse a la fillette , il dégageait une certaine confiance surement dû par sa bonne humeur contagieuse.

L'aubergiste avait fait un grand sourire aux dires de la petite fille. Il semblait heureux de la voir et elle-même sentait qu'elle se plairait bien ici. Elle lui souria alors qu'il continua de parler avec le chevalier. Elle sursauta lorsque ce dernier donna un coup joyeux sur le comptoir, mais plus doucement il s'approcha d'elle, la prenant par les épaules. Elle hocha la tête, l'air sérieuse, puis tourna son regard vers l'aubergiste, dont elle savais bien son nom aussi, puis ramenant son regard vers le chevalier.

- Merci beaucoup.

Elle le regarda alors partir, mais aussitôt presque, elle sentie l'odeur du lait chaud sous son nez et baissant le regard, elle voyait la grande main poilu de l'aubergiste qui, tout sourire, lui tendait une tasse de lait. Lui rendant son sourire, elle pris la tasse à deux mains et but le lait. C'était meilleur que ce que les gardiens lui avait donné dans la caserne. S'approchant du comptoir, , elle réussit à monter sur un tabouret pour mieux être installée. Lâchant un soupir de contentement, elle le regarda, une mouchetache de lait au lèvre.

- Merci Gustavio...

Du revers de la manche, elle s'essuya la bouche, comme le fait un enfant.

Edhan quitta aussitôt l'auberge sans même se faire remarquer. Il était pas compliquer pour tout le monde qu'il était parti car la dernière image que l'on avait de lui , il avait la main sur la porte.

Gustavio frotta sa moustache entre son pouce et son index pour bien metre ses pointes droite. L'aubergiste afficha un grand sourire a la petite lorsqu'il la vue avec sa moustache de lait.

'' Hola ! Tu imite le vieux Gustavio avec ta belle petite moustache blanche ''

Il ria de bon coeur en se retournant sur le comptoir pour y attrapé un bol vide qui rangeant sous le comptoir.

'' Hey petite , tu es fatigué ? Tu as faim ? Encore soif? Tu veux quelque chose? Demande a Gustavio , tu fais parti de sa petite famille maintenant , disons que l'oncle Gustavio t'aime déjà bien. ''

Il se frotta son crâne bien lisse avec sa main bien garni de poils comme si il replaçait des cheveux invisible puis il laissa sa main tomber sur son visage jouant encore quelque peu avec sa fameuse moustache qu'il semblait vénéré comme un idole et fini par ce rappelé qu'elle ne parlais pas très bien la langue. Alors il se répéta mais toujours avec la langue du coin.

'' Hey petite (il la pointa) , tu es fatigué ? (il rejoignis ses deux mains les accotant contre son visage en fermant les yeux) Tu as faim ? (faisant semblant de mangé) Encore soif ? (pointant la tasse ) ''

Malgré qu'il soit quelque peu grassouillet et légèrement plus grand que la moyenne, en ce moment il semblait aussi inoffensif qu'un petit lapin. Un vrai gros nounours en pluche.

Absorbée par la dégustation du verre de lait, la petite ne se rendit pas tellement compte du départ du chevalier. L'aubergiste s'adressa à elle et éclata de rire, mais elle ne compris pas réellement ce qu'il dit. Cependant, la bonne humeur de celui-ci la fit sourire timidement alors qu'elle essuyait sa bouche. Il se tourna pour prendre quelque chose puis, revenant vers elle, il s'adressa encore dans la langue de la ville. Il sembla se rendre compte, surtout avec l'air un peu ahurie qu'elle avait. Elle sentait bien qu'il lui posait des questions, mais ne compris pas tellement tous les mots. Puis il répéta avec des gestes qu'elle compris mieux.

Elle secoua la tête pour les trois choix, mais un baillement lui échappa. La marche avait été longue et ses nuits plutôt courtes à cause des différents danger possibles sur son chemin. Elle se frotta les yeux quelque peu.

- Moi pas faim, pas soif.

Elle ne connaissait pas le terme dormir ni fatiguée, mais le signe que Gustavio lui fit était clair pour qu'elle comprenne ce qu'il veuille dire... Cependant, ça reste qu'un enfant de cet âge ne veut pas nécessairement aller dormir. Par contre, la chaleur du lait lui avait quelque peu alourdie les sens et elle se refrotta les yeux en lâchant un autre baillement.

Gustavio souris d'avantage voyant l'air fatiguer de Munch. Il lui fit signe de le suivre l'entrainant derrière son comptoir. Il ouvrit une porte qui était bien dissimuler tellement elle était fondu avec le mur . Cette mystérieuse porte ne menait pas a l'arrière boutique mais bien dans une petite chambre aménagé rapidement. Un lit, un long oreiller , des draps et un panier c'est tout.

Gustavio entra dans la pièce inspira grandement pour laisser sortir un genre de soupire de confort. Il voulait montrer a la petite que ce lieu était très bien, du moins il voulait y faire croire qu'il était.

Du revers de sa grosse main il démontra le lit mais soudainement il sembla avoir une idée car il fit un genre de sursaut en montrant l'index lui faisant signe d'attendre. Il quitta donc la chambrette avec hâte pour revenir aussi rapidement avec un petit livre a la main.Il le tendit a Munch gardant toujours son air plus que joyeux au visage. C'était en fait un livre pour apprendre a lire que Gustavio avait trouvé voila bien longtemps sur une table de son auberge et que personne était venu réclamé.

'' Tien Gustavio le généreux te le donne '' Dit-il avec une voix débordante d'énergie et de joie.

La petite fille débarqua du grand tabouret, laissant le verre vide sur le comptoir et passa à l'arrière de celui-ci pour y suivre Gustavio. Elle-même n'Avait pas remarqué la porte secrète qui menait sur une chambre simple, mais bien aérée. Le lit avait l'air comfortable et les couverture bien chaude pour la petite enfant. Elle entendit la respiration profonde de l'homme et retint un petit rire. Il lui montra le lit, d'où elle comprit que c'était sa nouvelle chambre. Il lui fit signe d'attendre et elle attendit patiement, baillant un autre fois, son retour assez rapide.

Il tenait dans sa main un livre, chose qu'elle n'avait jamais vraiment vu, ne sachant pas lire ni écrire dans sa propre langue. Elle le prit doucement, ses mains le tenant précieusement de chaque côté. observant la page couverture, elle leva un regard interrogateur vers l'aubergiste. Il lui dit quelque chose qui, selon son air, signifait qu'il lui offrait et qu'il en semblait heureux. Elle lui fit un sourire et acquiessant de la tête elle reposa son regards sur le livre.

- Merci... Gustavio.

Tout en le regardant, elle se dirigea vers le lit et s'y assis. Elle finit par ouvrir le livre et regarda les images. Il y avait des mots en dessous, elle se doutais ce que ça pouvait être mais elle aurait besoin de beaucoup de temps... Surtout que les écrits était dans la langue commune, ce qui lui serait une lourde tâche pour finir par y arriver, mais elle ne se décourageait pas facilement. Elle touranit les pages, prenant connaissance avec le livre. Cependant, ses baillements fréquents l'empèchait de se concentrer ailleurs que sur les images et ses yeux qui fermait les brouillaient. Elle finit par déposer le livre et se placer en petite boule sur le côté.

Gustavio ce retira furtivement de la chambre et retourna a son commerce toute la nuit. Étrangement Gustavio ne dormait jamais même certaine personne ce doute de ce fait personne en avait réellement la preuve.

La petite fit un étrange rêve , tout semblait flou. Elle était debout dans une tempête de sable a ne pas pouvoir bouger

L'odeur des cuisines du petit matin réveillera pour sur la petit enfant qui dort. Une odeur de pommes, de poires et de sucre circulait dans l'air. Gustavio était assis a coté du lit avec un plateau dans les mains. Il avait attendu que l'enfant ce réveil d'elle même pour bien gagner son estomac , il savait le faire , c'était son métier depuis toujours.

Bien souriant il dit bien doucement.

'' Bon matin , tien Gustavio le merveilleux ta fais un bon déjeuner.'' Puis il glissa le plateau sur le lit.

Le plateau contenait un petit morceau de pain aux pommes arosé de sauce aux poire caramelisé le tout accompagner de baies et d'un verre de lait bien attendu.

Gustavio chercha dans sa petit mémoire les mots exact puis finalement il s'adressa dans la langue de la jeune fille.

'' Appétit bonne ! ''

Bon daccord les mots étaient mal placé et son accent cassait toute la langue déjà qu'il avait un accent en français mais la joie et la bonne humeur étaient bien au rendez vous.

Le rêve l'avait étrangement secouée. À son réveil, elle en garda mémoire, mais pas tellement longtemps à la fut des victuailles sur le lit. Frottant ses yeux, elle sourit à Gustavio. Elle émit un petit rire lorsqu'il lui souhaita la bonne appéti et répéta les mots, mais dans le bon sens pour lui faire comprendre.

- Bon appétit!

Elle prit un petit temps avant de manger, cherchant ses mots.

- Comment parler toi bonne appétit?

Elle voulait savoir comment il disait ces mots dans la langue de ces lieux, question de commencer à mieux comprendre son langage. Il va sans dire que les différents noms qu'il se rajoutait au sien n'était pas pour l'aider, mais peu à peu elle apprendrait.

Il ne fallut pas beaucoup de temps avant qu'elle ne morde dans le pain et les baies. Le lait fut également le bbienvenue pour diluler tout le goût de sucre dans la bouche et enlever cette sensation collante.

- Merci Gustavio.

Elle lui fit un large sourire. Cette première journée avec Gustavio risquait de lui faire apprendre beaucoup de truc et aussi lui donnerait une bonne idée de ce qu'il se passerait au fil des jours. Elle pourrait également peut-être l'aider d'une certaine façon, mais elle ne savait pas encore comment.

- Moi aider toi?

Gustavio ria de bon coeur lorsque la fillette le repris. Décidément il venait de comprendre qu'il venait d'inverser deux mots. Suite a son rire il passa sa gosse main rapidement sur la tête de Munch pour lui ébouriffer les cheveux .

'' Ah petite chose adorable que tu es! ''

Puis après Munch lui demanda comme dire bonne appétit et comme il ce doit , Gustavio le montrait comment, syllabe par syllabe.

Lorsqu'elle ce précipita sur son déjeuné Gustavio en semblait ravie et s'en frottait les mains. Pour couronner la bonne humeur de l'aubergiste , la petite semblait lui offrir son aide.

Il hocha frénitiquement la tête et faisant des gestes de mains vers sa nouriture.

'' Si si si , mange avant , mange avant. Gustavio l'enseignant va te montrer des bonnes choses . oh sa oui! ''

Il se redressa et sorti de la pièce pour aller rejoindre une grosse marmite qui était sur le feu.

Munch ria avec Gustavio. Son petit rire grave emplissait la pièce d'une touche d'enfance. Elle se tassa un peu en lâchant un "hey!" lorsqu'il lui secoua les cheveux, avec un faux air fâché, mais son sourire revint rapidement. Il lui expliqua alors comment dire bonne appétit dans la langue de la ville, ce qu'elle fit assez bien. Elle apprenait rapidement et elle finit par être capable de le prononcer assez bien.

L'aubergiste sembla apprécier le fait que la petite mangeait biene t à vrai dire, elle aimait beaucoup ce qu'il avait préparer. Elle était habituer à des repas très simple, surtout le matin, dû à la vie nomade avec ses parents, et ce fut pire par la suite dans les moments de solitude. Avec ce nouveau régime, il va sans dire qu'elle finira par reprendre des formes plus normale pour son âge.

Il sembla vouloir qu'elle l'aide, mais pas tant qu'elle n'aura pas fini de manger. Elle fit honneur au repas, mangeant tout le pain et les fruits ainsi que tout le lait. Un soupir de contentement un peu bruyant se fit et elle mit sa main devant sa bouche pour retenir un rot. Gustavio sortit de la chambre et alla alors dans la cuisine. Lorsqu'elle eut complètement terminé, elle se leva et emportant le plateau avec elle, elle suivit Gustavio avec de petites pas rapide. Elle vit un endroit avec d'autres vaiselles et vint pour y mettre le plateau.

La marmite qui était sur le feu, contenait simplement de l'eau que Gustavio avait voulu faire bouillir. Une fois qu'il avait bien vu que l'eau s'agitait pour indiquer qu'elle était bien chaude c'est en se frottant les mains qu'il alla a son comptoir. Il vu du coin de yeux Munch déposé son plateau non loin, a sa vue son sourire se fit encore plus grand. Il prit Munch avec ses deux grosses mains et la souleva de terre pour l'assoir sur le comptoir.

'' Regarde Gustavio le merveilleux, fait que le regarder. (dit-il en se pointant lui même les yeux.) Tu va apprendre comme j'ai appris. Seulement avec les yeux. ''

Gustavio exité ébouriffa de nouveau les cheveux de la petite Munch. Décidément Gustavio était ravi d'avoir enfin de la compagnie et d'une petite fille charmante qui plus est.

L'aubergiste commença la coupe de ses légumes lentement, sans se presser, lui qui était reconnu pour sa vitesse de préparation hors de l'ordinaire. Il montra même a Munch comment bien tenir le couteau, tout sa de manière objective et de ou il est, sans vraiment lui montré. Puis d'un coup une fois que le tout a été montrer il accéléra la cadence d'une façon graduel pour qu'elle y voit a peine la différence. Gustavio commença une chanson improvisé de sa grande voix joyeuse. Même ceux qui parle la langue aurait du mal a reconnaitre les mots du au fait qu'il étirait les syllabes et que avec le mélange de son accent avait rendu le tout bien trop flou.

Déposant doucement le plateau sur le comptoir, Munch semblait bien concentrée pour ne pas renverser la vaiselle. Soudainement soulevée de terre, elle émit un petit son de surprise, sentant les chaude et large mains de Gustavio la prenant sous les bras et l'assoyant sur le comptoir.

L'enfant ne compris pas tout ce qu'il lui dit, mais son geste lui fit ocmprendre de regarder attentivement ce qu'il ferait. Elle hocha la tête, un petit air déterminé dans le regard. Et alors que Gustavio s'installait avec couteau et légumes, la petite Munch avait les yeux bien ouvert, avec un petit côté sérieux et restait bien droite. Ses pupille bougeait en suivant chaque mouvement que faisait Gustavio, comme mémorisant les gestes effectués. À son âge, tout est possible d'apprendre et l'enfant était comme une éponge vide devant un océan.

Trop concentrée, la petite n'entendait qu'à peine les paroles de Gustavio dans sa chanson. Étant plutôt visuelle, elle était comme hynoptisée par les mouvement de plus en plus rapide que l'aubergiste effectuait.

Gustavio Tourna la tête, malgré que aucun son avait été émit , quelqu'un avait pénétré dans l'auberge et attendait au bar. L'aubergiste laissa le couteau sur le comptoir et essuya ses mains sur son tablier blanc en observant de qui il s'agissait en bougeant des épaules et de la tête. Il retourna la tête en jetant son regard toujours joyeux sur Munch.

- Ne bouge pas petite , Gustavio revient.

Gustavio quitta la cuisine pour aller derrière son bar et prendre le commande du client.

Le client ne parlait pas suffisamment fort pour que Munch puisse entendre mais elle attendait a coup sur la voix énergique de l'aubergiste.

'' Bien le bonjour étranger, Qu'es ce que Gustavio le merveilleux peut pour vous? ''

Un petit silence gâcher par le crépitement du feu ce posa.

'' AAAH! et bien sans aucun probleme mon brave ami! Prenez place! ''

Gustavio revint derrière en se frottant les mains , toujours son grand sourire fendu sous sa grosse moustache. Il prit une miche de pain et agrippa une tasse en chemin. Il plongea la tasse dans sa marmite et ressorti de la cuisine pour retrouvé son seul client du matin, pour le moment.

'' Tenez Monsieur le voyageur, Gustavio le grand cuisto vous l'offre. ''

Toujours concentrée dans l'observation des gestes de Gustavio, la petite Munch n'entendit pas le son inaudible qui fut perçu par l'aubergiste avant qu'il se dirige vers la salle principale de l'auberge. Il lui dit d'attendre, ce qu'elle fit d'ailleurs sagement. Elle entendit la voix de son nouveau protecteur, mais pas de l'homme ou la femme qui était entré(e). Elle fit un léger sursaut lorsqu'une étincelle jaillit du foyer, un petit hocquet qui sortie, mais elle finit par le faire terre.

Gustavio revient dans la piève, prenant de quoi sustenter le nouvel arrivant et reparti, sans vraiment porter attention à la petite enfant. Celle-ci commençait cependant à trouver le temps un peu long, assise ainsi sur le comptoir. Aussi décida-t-elle de descendre et de bouger un peu.

Elle plaça ses main sur le bord du comptoir et, poussant dessus, relevant les fesse, elle se laissa glisser le long de celui-ci, les pieds pointant vers le sol jusqu'à ce qu'ils y touchent avant de lâcher et de rester alors debout, les fesses en compote. Elle sauta un peu sur place, question de rétablir la circulation sanguine dans les jambes puis regarda alors autour.

Munch détaillait chaque recoin de la cuisine, mémorisant les chaudrons et casseroles, les poeles et les cruches, tous les ustenciles de cuisines et les herbes accrochés aux poutres. Elle ne savait toutes les nommés cependant. Puis son regard se posa alors vers le comptoir où Gustavio coupait au départ les légumes. Elle s'y approcha, mais, trop petite, elle ne pouvait vraiment y travailler. Elle alla donc chercher un banc qu'elle traina de ses deux petit bras jusqu'à la table et y grimpa dessus.

Prenant dans sesa deux mains le couteau pour le déplacer, elle le redéposa à côté, observant tous les petits morceaux de légumes. Elle fronça les sourcils, descendit du tabouret, le poussa jusqu'aux casseroles suspendus, y remonta pour en décrocher une. Elle fit très attention, bougeant lentement afin de ne pas faire tomber les autres et la déposa sur le comptoir. Elle prit la casserole et le tabouret, retourna à la table et s'installa. Elle mit dans la casserole tous les morceaux de légumes coupés, libérant alors la place. Elle prit une branche de céleri et prenant le couteau de l'autre main le déposait doucement sur le bout du légume. La facilité avec laquelle le couteau trancha le céleri la surprit quelque peu, indiquant alors qu'elle devait faire attention. Reproduisant les gestes de Gustavio, elle y allait tranquillement, le temps de s'habituer d'abord au poid du couteau et de son tranchant.

Invité

La journée commenceait. Le soleil pointant doucement à l'horizon étirait les ombres des objets alors que les oiseaux chantaient le réveil. La nature s'emplissait de son matinal. Peu à peu, les gens ouvrais leur fenêtre et commenceait les labeurs dans les champs. Les cuisines des auberges et boulangeries étaient éveillée depuis l'aube et laissait flotter dans les airs l'odeur de miches chaudes. Une légère brise un peu chaude apportait cet arrôme aux nez des gens qui se préparaient à une autre journée de labeurs.

Traversant le village, une main sur le pommeau d'une épée bien trop étroite pour la moyenne, l'autre main replaceant une mèche bien courte de cheveux, Frédéric rechercha l'enseigne de l'auberge du Cerf volant. Les bottes de cuir épousant bien le pied ne laissant dans le gravier qu,un peu de poussière revolé, le pas était simple et droit alors que la démarche était fière. La tête haute et les épaules bien droite, voilà comment un homme se doit de marcher, commele répétait si souvent le père de Frédéric.

L'oeil vif se posait sur chacune des écriteaux des bâtiments, repérant facilement le cervidé aux larges ailes bleutés. S'y dirigeant d'un pas tranquille, mais déterminé, Frédéric poussa la porte d'un bras délicat, mais fort. La porte n'émit aucun son à son ouverture. Posant son seul regard possible sur la salle, celle-ci démontrait son absence de gens. Il était encore tôt pour les voyageurs endormis de se lever et sans doute l'aubergiste était à la cuisine. Frédéric s'avancea donc vers le comptoir qui devait également servir de bar à la nuit tombé, prenant place sur l'un des bancs et attendit.

L'attente de fut pas longue car s'avança alors un homme à la forte carrure et d'air jovial. Sa voix emplissait la salle et Frédéric lui fit un sourire discret. La bonne humeur de Gustavio était contagieuse. La voix qui sortie du torse était plutôt douce, à l'image de la personne, et polie.

- Je vous prendrai un petit repas simple, monsieur l'aubergiste.

Celui-ci quitta la pièce, sourire aux lèvres. Il revient peu après avec une petite miche de pain, encore chaude et de l'eau légèrement chaude sans être brûlante qu'il déposa devant Frédéric. Un petit haussement de tête en remerciement accompagna ses paroles.

- Je vous remercie, mon cher.

Prenant une bouchée de pain, la mie encore chaude réchauffait le palais et la langue alors qu,elle fondait pratiquement sous les dents. La croûte était légèrement croustillante et contrastait avec l'intérieur. L'eau tièdit glissait doucement dans la gorge, désaltérant le corps empli de la poussière du voyage. Poussant un léger soupir de satisfaction, Frédéric se tourna alors vers l'aubergiste.

- On m'a recommendé votre auberge en de nombreuses lieux. Je ne sais s'il y reste place pour y prendre chambre après avoir autant de bon commentaire, vous devez être complet à l'année?

Le compliment était simple, mais tournée en avantage. Frédéric espérait bien y trouver une chambre, mais ignorait tout à fait la raison pour laquelle cette auberge particulièrement avait attiré son attention.

Gustavio détailla l'étranger pendant que celui-ci lui parlait en houssa les sourcils avant d'élargir d'avantage son sourire qui semblait déjà très large.

'' Gustavio le chaleureux est reconnu que pour lui même. Ma bonne humeur aide tout voyageur a continué leurs chemin. Mais bon , tu sais ce que je viens de te servir c'est gratuit c'est pour faire pardonner du retard de Gustavio. Ce matin j'ai un coup de main(ses yeux devint presque border de l'arme) un petit coup de main, qui ne parle pas ma langue, qui ne sais pas cuisiner mais... fort utile.''

L'aubergiste dégageait visiblement une joie qui pouvait presque ce voir dans l'air. L'aubergiste Caressa sont comptoir d'un linge sec, simplement pour débarrasser la poussière qui s'y était posé pendant la nuit. Son mouvement de poignet était vif et faisait d'avantage remonté la petite poussière que la ramasser.

Tout en continuant a agité son chiffon il continua son dialogue avec son premier client de la journée

'' Vous savez , pour ce matin il me reste un bout de pain aux pommes peut-être en voudriez vous , il est excellent il a été fait cette nuit, mais la portion qui en reste est tout de même timide. Gustavio le généreux vous l'offre si vous prenez chambre, car oui il en reste. ''

Il se frotta le son crâne lisse avec le linge avant de le lancer sous le comptoir. Il s'accouda au bar regardant ne quittant jamais son client comme si il ne voulait pas perde le contact.

'' Les prix sont fort simple (il se dégagea la gorge) un tauros la nuit pour la chambre commune. J'ai aussi ce que Gustavio
aime appeler la chambre du poète, c'est une chambre bien simple avec un
lit bien dur entre quatre jolie murs pour une somme de trois tauros. Gustavio a aussi une chambre plus luxieuse mais celle-ci ne se fait jamais pendre. ''

Gustavio se frotta la main pratiquement exité a l'idée de loué une de ses chambre avec l'ombre les voyageurs ce fesait très rare.

''Dans le fond , tout dépend de la profondeur votre bourse comme disait si bien le père de Gustavio. Mais bon Monsieur attendez un instant s'il vous plais''

L'aubergiste alla de pas rapide vers le cuisine mais s'arrêta net dans l'entre de la porte. Il prit un air suprise et laissa une main glissé sur son visage cherchant sa longue moustache que une fois trouvé il roulla entre ses doigts.

Gustavio n'osa pas déranger la petite fille de peur de la faire sursauté car il s'avait que a cet age on était très énerver et que présentement la petite manipulait un couteau. Finalement il se dit qu'il entrerais normalement comme ça elle prendra bien connaissance de sa présence et ne risquerais rien, ce qu'il fit donc. Il entra de son pas sur naturel a lui et se dirigea vers la table ou Munch travaillait.

'' Tien donc , tu t'y met rapidement et en plus tu es doué. ''

Pour accentué ses dires il hocha de la tête en lui montrant son pouce pour lui exprimer qu'elle faisait bien. Gustavio éttira le bras et aggripa un plus petit couteau qui était serrer dans son étui de boit sur une étagère hors de porté de l'enfant.

'' Ce couteau est plus pour tes petites mains ''

Il déposa donc le couteau très soigneusement a côté de Munch avant de ce mettre lui même a la hauteur de la petite fille, la regardant de ses grand yeux brillant.

''Fait attention a toi (a la pointant non sévèrement du doigts) , Gustavio tien tout de même a toi hein''

Comme un père avant de ce relever Gustavio déposa un léger baisé sur le front de la petite. Puis comme obligé de retourner a son client il relaissa Munch seul en lui jetant un dernier regard accompagnée de son éternel sourire.

C'est donc toujours souriant qui retourna a l'étranger. Il leva les bras en regarda donc sont client.

'' Alors vous prenez une chambre mon ami? ''

Munch, toute concentrée qu'elle était dans sa tache n'Écoutait plus vraiment les propos de la conversation échangés entre Gustavio et le nouvel arrivant. D'abord, elle n'entendait que la moitié des répliques, et ensuite, parce qu'elle ne comprenait pas tous les mots qu'ils disaient. Aussi, ne remarqua-t-elle pas lorsque la voix de l'aubergiste avertissa le voyageur d'attendre et qu'il arrivait dans la cuisine. Elle sursauta un peu en entendant la voix de Gustavio derrière elle et échapa presque le couteau, mais réussi à tout le moins à le maintenir sans se faire mal.

Elle lui sourit lorsqu'il lui indiqua que c'était bien ce qu'elle fesait. Elle était heureuse de voir qu'elle parvenait tout de même à l'aider, malgré que les morceaux n'étaient pas tous de même grosseur. Cela s'apprend avec la pratique et Munch était avide d'aider du mieux qu'elle pouvait. En levant la tête, de la façon dont Gustavio bougeait, elle remarqua que de la poussière était déposé sur son crâne. Elle eut un petit rire en pointant la tête de Gustavio.

- Tètte chaleu.

Elle avait tenter de parler le langage usuel de l,endroit, connaissant quelques mots tout de même. Gustavio lui remit un petit couteau, plus adapter pour la grosseur des mains qu'elle a. Elle laissa donc de côté le large couteau et prit le petit, mais gardait un air concentré et prudent. Il lui recommanda d'être prudent et elle fit un signe affirmatif. Alors qu'il retournait à l'avant, elle continua avec les autres légumes.

Malgré toute sa concentration, le couteau glissa de la planche et vint écorché le côté de son index gauche. La petite figea alors qu'une mince rougeur se formait. La douleur ne vint pas tout de suite, et bien qu'il n'y avait pas de sang qui coulait, Munch ne savait plus quoi faire et regardait un peu partout pour trouver de quoi recouvrir son doigt.

Elle débarqua de son tabouret et fila à l'avant à côté de Gustavio. Ses yeux commençait à se remplir de buer, la douleur commenceant à se faire sentir.

Invité

Frédéric écouta avec attention les propos du l'aubergiste à l'éternel sourire. Son coude se posait sur le comptoir alors que sa main refermée accueillait un menton fin. L'autre main tenait le pain, un peu au-dessus du comptoir, comme en attente d'un mouvement. L'eau restante dans le verre oscillait selon les mouvements des gestes à proximité ou du comptoir.

On pouvait se demander en quoi une aide pouvait être utile à la cuisine sans savoir cuisiner, mais l'air avec lequel l'aubergiste en parlait, cela semblait une fierté personnelle à l'homme pour que Frédéric acquiese légèrement de la tête. Le fait de ne pas parler la langue ne devait pas tellement déranger si la personne restait dans les cuisines, mais pouvait devenir complexe aux tables, car les voyageurs étrangers devenaient assez rares par les temps qui court. Cependant, la curiosité était un peu piquée de la personne pour se demandé qui pouvait être cette fabuleuse aide car les dires de Gustavio, augmenté par l'humeur heureuse de celui-ci semblait rendre tout plus agréable à entendre.

Son oeil unique observant les gestes quasi inutiles de nettoyage de l'aubergiste, Frédéric songeait à prendre une chambre ou non. Haussant les épaules mentalement, rendu là, autant en prendre une. Sans même le demander, l'aubergiste lui expliqua les différents tarifs des chambres ainsi qu'un petit boni qu'il lui offrait au déjeuné. Prenant une autre bouchée du pain un peu refroidi alors et se replaçant sur la chaise, l'épéiste lui fit un maigre sourire.

Sa bouche pleine lui empêchant de parler tout de suite, l'aubergiste en profita pour aller voir son aide à l'arrière. Prenant une gorgée d'eau afin de faire descendre la boule de pain de la gorge au ventre, Frédéric songeait aux chemin qui l'avait menée jusqu'ici. Les ombres emplissait de plus en plus les terres et il ne lui était plus possible de quitter le village désormais. Qu'aurait-il donc à faire dans un seul village avec déjà tous les habitants comblant les besoins nécesaires à la survie de la population?

Sur ses pensées peu heureuses, l'aubergiste revint avec un sourire et avec lui, une sorte de bonne humeur reprit Frédéric.

- Je vous prendrai bien une place dans la chambre commune et accepte avec plaisir votre pain aux pommes.

"Et nous verrons bien après ce qui arrivera..." pensa le guerrier.

C'est à ce moment qu'on pu voir la porte d'arrière se réouvrir et une petite fille en sortir, les yeux larmoyant. N'osant trop réagir, Frédéric resta à sa place, mais portait un regard unique triste sur l'enfant. Ainsi donc, c'était peut-être une petite orpheline que le bon homme avait recueilli pour l'aider. Il n'était pas possible de savoir l'origine de sa peine d'où le voyageur était placé.

Gustavio hocha simplement de la tête a la demande de la chambre commune du jeune borgne. Alors qu'il allait chercher le rester de pain aux pommes, il vu la jeune Munch la mine triste avec les yeux légèrement baigner d'eau.

'' Oh petite qu'es ce qu'il y a? ''

Mais l'aubergiste avait rapidement deviner, elle s'était sans doute couper! C'est alors que tranquillement de sa main droite, presque aussi grosse que la tête de la petite, il prit le petit poignet de la fillette pour y voir sa main. Rien. Il fit donc la même chose avec l'autre et y vu une rougeur qui était pas loin de saigner.

''Gustavio le merveilleux va tout faire disparaitre la douleur, tu vas voir ''

Il parlait toujours avec autant d'entrain et ne perdit par le sourire. Gustavio passa sa main sur son comptoir agrippa une feuille brune qui enfonça aussitôt dans sa bouche pour la mâcher. Après quelque tour de mâchoire il prit une pincer directement de sa bouche et le posa sur le l'index de Munch. La douleur partit aussi rapidement que un coup de vent. Comme par magie. Ce qui coupa un peu le petit coté magique a tout sa , fut le cracha de Gustavio dans un bocal au pieds de son comptoir.

'' Maintenant Gustavio te dit d'être sage et de te reposé ''

Il lui ébouriffa les cheveux et fit signe d'attendre a son client. Au même moment une foule de personne entra pratiquement les uns derrières les autres. L'heure du levé était sans doute passer et maintenant ils avaient faim. La plupart la mine basse rêvant que d'un bon repas, ce précipita a une place pour s'assoir pour ne pas fatiguer leurs jambes de si bonne heure.

L'aubergiste revint rapidement avec le pain aux pommes promis a Frédéric et lui déposant devant a lui faisant un grand clin d'œil avant de flatter son gros ventre de ses deux mains.

'' Mange bien jeune homme ,avec les compliment de Gustavio le grand chef! ''

Et avec tout le brouhaha qui venait de s'installer avec l'arrivée de tout les autres la voix de Gustavio qui prenait les commandes raisonnait comme un grand câlin chaleureux. Il donnait l'impression d'être en visite chez un oncle gâteau, on oubliait facilement que c'était une auberge tellement l'homme de l'établissement était chaleureux.

La vue du bon aubergiste fit apparaitre un léger sourire souffrant à Munch. Rester triste devant une figure heureuse, même inquiète. Elle le laissa regarder ses mains, ce qu'il fit tout de même doucement. La bonne humeur qui dégageait lui fit quelque peu oublier son mal.

Elle ne compris pas tout ce qu'il dit, mais se doutait qu'il était pour trouver quelque chose qui calmerais la douleur et empêcherait son doigt de saigner. Elle le vit manger une drôle de feuille brune et le mettre sur son doigt. L'enfant avait les yeux grand ouvert, observant tout ce qu'il fesait. Un autre aurait pu être dégoûter de l'aspect peu reluisant de la mixture sur la plaie, mais Munch le laissa faire. Elle n'émit aucun commentaire non plus au crachat qu'il fit, mais jeta un regard un peu inquiète sur le voyageur au bar.

Celui-ci semblait observer ce qui se passait ce qui mit un peu de rougeur au joue de la fillette. Elle retourna son attention à Gustavio, de qui elle comprit qu'il voulait qu'elle reste tranquille. Cependant, pour une enfant de son âge, il n'y avait pas grand chose à faire d'autres qu'aider et aussi elle croisa les bras avec un petit air boudeur pour lui faire comprendre qu'elle voulait continuer. Elle ne s'arrâterait pas pour si peu.

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Terminant son bout de pain tièdit et son eau, Frédéric préféra ne pas se mêler de ce qui se passait entre l'aubergiste et l'enfant. Cependant, l'impression d'une grande paternité semblait émaner de cet étrange Gustavio et cela même si l'enfant ne semblait pas provenir de lui. C'était un bon homme comme il s'en faisait rare et un petit sourire se forma doucement sur le visage fin.

Le geste d'un verre porté aux lèvres suspendus, Frédéric se demandait bien comment se passerait toute la journée. Un peu d'entrainement ne ferait pas de tort, on ne sait jamais quand les ombres - ou autres choses - pourraient survenir dans le village et en bon guerrier, Frédéric se devait d'être prêt à toute éventualité.

Gustavio lui apporta le pain aux pommes que le soldat fit honneur. La portion était effectivement petite, mais aillant déjà mangé le pain chaud avant, cela fut comme un petit dessert. Le sucre appaisait la dent gourmande et les pommes revigoraient le corps. Alors que d'autres villageois et voyageurs faisaient leur entrée dans l'auberge, Frédéric vit que la fillette derrière le comptoir était toujours présente et même semblait mettre une humeur contrastante avec celle de l'aubergiste heureux. C'était amusant à voir à quel point un enfant aime être prix au sérieux peu importe la situation.

Terminant son verre d'eau qui fit glisser le restant de goût sucré et de pain dans la gorge vers l'estomac. Frédéric se leva et déposa une pièce sur le comptoir.

- Je repasserai ce soir pour le repas du soir et la chambre, merci de m'en garder une place...

Quittant la place qui se remplissait, Frédéric se dirigea vers un endroit plus familier de lui, allant s'entrainer avec quelques gardes durant la journées, tentant d'améliorer son jeu de poignet et de pied.

Alors que Gustavio s'affairait à servir les clients dans sa bonne humeur matinale, Munch prit les pièces qu'avait laissé l'étranger à l'oeil caché et les enfoui rapidement dans la secrète cachette de l'aubergiste. Sachant qu'il ne voulait pas qu'elle reste dans ses pattes, elle retourna donc dans les cuisine de son petits pas rapide. Les fourneaux fonctionnaient et une bonne odeur de pain rodait dans la pièce.

Imitant sans le savoir la gestuelle de Gustavio, la petite releva ses manche et posa ses petits poings sur ses hanches observant la pièce. Il n'y avait décidément plus grand chose à faire comme popote, et il était encore trop tôt pour faire la vaisselle. Elle entrepris alors de fouiller dans le garde-manger. Elle aimait bien voir ce qu'il y avait, et ainsi tenter de deviner ce que le grand Gustavio ferait. Cependant, en l'ouvrant, une petite chose, toute velu, une longue queue redressée et des petites moustaches la regardait. Pliant les genoux pour se rapprocher du sole, la jeune fillette observait en position accroupie le rongeur qui s'était dressé entre elle et le garde-manger...

Loin d'être affolée comme certaines femmes, la curiosité des enfants la laissait muette d'étonnement. Qu'est-ce que ce rat faisait là? Mais chose certaine, elle était convaincu qu'il ne devait pas y être... Le rongeur fit demi-tour pour se retrouver face à Munch. Celle-ci se releva et pointa la porte arrière.

- Sors!

Mais le rongeur n'en fit qu'à sa tête et commença sa recherche de miette. Munch ne l'entendait pas comme ça, mais ne voulais pas blessé le rongeur. Elle s'avança alors vers lui, qui, comme réflexe, ne fit que s'enfuir dans le garde-manger. Elle se retourna alors, à la recherche du balai. Celui-ci était bien installé près de la porte vers le comptoir de l'auberge. Elle le prit, le manche la dépassant quelque peut et du bout, tâta les sacs en toiles dans le bas du garde-manger. Rien n'a faire...

Découragée, elle abandonna le balai qui tomba sur le sol et fit quelque bruit du à son rebond et se tourna vers la porte extérieur... Il y avait parfois un chat errant qui quémandait un peu de lait et dont il arrivait à Gustavio de lui donné du poisson. Elle ouvrit la porte, mais ne vit pas le félin. Soupirant, elle se demandait bien comment elle viendrait à bout du visiteur indésirable de la cuisine.