Arrivée remarquée

Elle le regarda alors sourire aux lèvres. Il semblait bien aimer le fait qu’elle réagisse selon son instinct. Même qu’il trouvait cela intéressant. Puis elle le regarda redéposer sa coupe à nouveau. Elle observait son air qui se faisait quelque peu supérieur. Lorsqu’il parla des chatons qui était mignon et des femmes qui était belle, son regard s’illuminera. Malgré tout la beauté était subjective pour elle. Il revient alors vers elle, apportant la chaise et s’y assoyant devant elle. Le dos de la chaise devant elle. Il affichait un air provocant en la regardant, quelque peu défiant. Il aimait jouer à la provoquer lui aussi devina t’elle. Il la provoquait d’utiliser ses griffes, de les lui montrer. Le sourire de Lysia sembla s’agrandir. Il lui demanda alors si elle avait des choses à lui dire ou à lui montrer. Son sourire étant narquois, mais son regard étant malicieux.


-La beauté est souvent subjective, dire d’une personne qu’elle est belle... c’est comme dire le paysage est beau. Il faut ajouter autre chose afin de faire être unique un compliment qui est un passe-partout.


Puis lentement elle s’avança et le contourna, ses ongles effleurant alors son bras. Elle sentait encore la clef dans une petite poche dans la doublure de son fourreau. Puis elle passa derrière Castel lentement ses ongles effleurant doucement sa nuque. Au travers de sa chevelure. Elle semblait s’amuser.


-Eh bien, me faites-vous confiance ? Me laisseriez vous cacher vos yeux avec du tissus ?
Être disposé à réaliser toutes mes envies ? Simplement par défi de ne pas avoir peur ? De quoi auriez-vous envie ? , dit-elle d’une voix caressante.

Ses doigts venant lentement masser sa nuque. Puis elle reculera pour aller verrouiller la porte qui fit un léger cliquetis. Elle revint alors vers lui, lui toujours dos à elle. Glissant ses doigts dans son dos, puis il pourra entendre alors le bruissement de la cape qui tombe par terre.

La fenêtre étant devant eux, il put remarquer lorsque sa cape tomba que des formes nouvelles se dégagèrent du dos de la jeune femme. L’effet miroir de la fenêtre les reflétant plutôt bien. Deux ailes, colorées d’un camaïeu de bleu et bordée de noir. Elles étaient relativement transparentes. Il pouvait voir que la robe noire s'arrêtait à mi-cuisse , mettant en valeur ses cuisses ferme et gracieuses. Elle était mince sans être maigre. Sa chevelure noire retombant à ses fesses.


Un sourire se dessinant sur son visage. Elle n’aurait pas cru qu’il dirait oui si vite, sans rien en retour. Il lui faisait confiance. Puis elle s’éloigna alors vers le lit, cherchant un bout de tissu, arrêtant son choix sur la taie d’oreiller. Elle retira l’oreiller et se dirigea alors vers Léo. Le tissu étant plutôt doux et non rêche comme certain matériel. Elle lui bandera alors doucement les yeux d’une main plutôt agile.

-Vous êtes sûr de votre affirmation ? Il est toujours temps de changer d’idée… , dit-elle dans un ton de voix caressant, juste assez pour le provoquer.

- Être ainsi à ma disposition, sans que vous ne sachiez rien de moi pourrait être dangereux qui sait …J'ai peut-être été engagée pour vous tuer , dit-elle d'une voix basse.

Puis elle commença à masser sa nuque lentement, sa main sous la chevelure longue de l’homme.
On pouvait entendre des voix à l’extérieur de la chambre, signifiant que si jamais il se passait de quoi et qu’il criait, sûrement qu’on essaierait rapidement d’ouvrir la porte. Mais la jeune femme ferait en sorte que tous se passe bien, gardant l’homme en son charme le plus longtemps possible. Elle le regardait toujours en souriant sachant qu'il ne voyait pas son regard peut=être un peu plus sérieux.

Continuant son massage, elle sourira alors qu’il parle d’elle en tant qu’ange. Puis encore une fois dans un ton un peu supérieur, il essayait encore de vanter ses prouesses avec les femmes. Il commençait à l’irriter. Cependant, il semblait près à risquer sa vie afin qu’elle joue avec lui. Cela l’excitait même. Cependant il ne la croyait pas capable de faire ce qu’elle avançait comme hypothèse.

-Hmm eh bien, vous vous tromper, tout en continuant de masser sa nuque. Je ne suis pas du tout une ange, mais plutôt une elférique… les anges ont des plumes, contrairement à moi. Ses ailes se déployant dans un léger bruissement malgré qu’il ne les voyait pas.
Puis elle se pencha doucement vers lui, portant ses lèvres à la hauteur de son oreille et murmura doucement.

-Ne sous-estimer jamais une femme. Peu importe ce qu’elle est. Mais libre à vous de croire qu’une personne ne peut être mauvaise, dit-elle d’une voix caressante.

Effleurant son oreille de ses lèvres. Puis elle reculera doucement. Elle semblera s’éloigner quelque peu vers l’endroit où il a déposé ses objets. Soulevant la coupe, puis d’un mouvement discret, elle tâtonnera son manteau afin de sentir où est la pièce, avant de revenir.

-Cependant, vous devriez cesser de vanter vos prouesses…si jamais elles sont décevante…Cela pourrait vous donner un coup dur.

Puis elle regarda la pièce plus sérieusement. Son sac étant toujours devant l’homme , sur le rebord de la fenêtre.

Et qu'auriez-vous envie de tenter présentement ? ,ses mains caressant ses épaules.

Elle se demandait ce qu’il faisait avec autant d’objet dans son manteau. Sans doute n’était t’il pas aussi transparent qu’il voulait le montrer. Elle avait eue l’idée de prendre la pièce, seulement cela aurait été trop vite pour le moment. Et puis, cela aurait été trop facile de le faire dès maintenant. Il aimait bien le massage qu’elle lui faisait et lorsqu’elle s’était penchée à son oreille, il put sentir une odeur de vin, signe qu’elle avait quand même prise une ou 2 gorgée, à moins qu’elle ne l’ait fini.

Il l’écoutait puis répondit d’une voix lente sous l’effet relaxant de ses gestes. Elle ne put s’empêcher de rire à son évocation des anges, qu’ils étaient là pour exaucer diverses choses pour une personne précise. Elle était très attentive à ses paroles. Elle se demandait s’il ne se contredisait pas tandis qu’il disait que s’il sous-estimait les femmes il ne l’aurait pas laissé lui couvrir les yeux. Il était très courageux dans son idée. Pour lui l’idée d’être mauvais était un concept de débat soutenu. Puis elle le sentira regarder vers le plafond en soupirant. Elle semblait le charmer peu à peu selon les choix de réponse qu’il lui donnait. Un nouveau rire s’échappant de ses lèvres.


-Eh bien, tout d’abord, j’imagine par vos paroles que vous avez des envies précise si vous faites la rencontre d’un ange. À croire qu’il est là pour vous satisfaire… Mais, comme je l’ai dit plus tôt, je ne suis pas une ange, les entités n’étant pas ce que je suis, ou du moins je ne crois pas l’être du moins dans vos termes. On croirait presqu’entendre un homme parlé d’un ange satisfaisant ses moindres désirs comme si elle serait une prostituée …, dit-elle d’une voix légèrement provocante.

-Je serais curieuse de savoir ce que vous lui demanderiez si vous étiez en face d’un, dit-elle amusée.

[b]-J’ai l’impression que vous vous contredisez, à moins que je n’aie mal comprise. Cependant vous semblez dire que vous ne me sous-estimer pas, mais vous me faites confiance, c’est un peu le contraire non? Et je suis curieuse de savoir si vous allez revenir sur votre position, si je tente de vous faire peur…,[/b]sa voix se faisant alors caressante.

-J’aime vous voir perdre quelque peu votre confiance inébranlable, voir que vous n’êtes pas toujours en contrôle de tout, c’est un peu comme un défi pour moi en fait. Vous voir hésitez entre divers choix qui s’offrent à vous. Il faut faire le choix et l’assumer.

Elle le regarda commencer à faire de légers gestes nerveux qui lui amenèrent un sourire.

-Pour chaque choix que vous ferez, par exemple, si vous voulez danser avec moi, vous devrez répondre à l’une de mes questions… à moins que bien sûr, un grand garçon comme vous n’ait peur de dire la vérité… c’est donnant-donnant cher Léo… Chacun son tour, i]tout en continuant avec un peu plus de vigueur le massage. [/i]

Elle observait l’homme avec un sourire amusé, il avait arrêté ses gestes de nervosité malgré son petit rire jaune. Il semblait cependant reprendre confiance assez vite.

Hmmm vous semblez chercher quelque chose cher ami…, pensa-t-elle en le voyant faire.

Puis elle l’écouta tous en souriant. Il se sentait égal à elle, voilà qui était très intéressant. Cependant il ne semblait pas la croire possible de le tuer. Cependant selon lui il ne fallait y voir aucun complexe d’infériorité. Un sourire en coin se dessinant sur ses lèvres.

Puis elle remarqua sa curiosité à tourner sa tête de coté. Son regard effleurant peut-être ses douces courbes sous l’étoffe noire. Elle ne put s’empêcher de rire d’un rire doux, musical à l’oreille alors qu’il lui disait qu’elle aimait être en situation de contrôle. Puis le fait qu’il l’invitait à lui poser toutes les questions l’intéressaient quand même beaucoup. Il semblait se lancer un défi à lui-même.

Il disait qu’elle le faisait trembler ce qu’elle trouvait un peu amusant. Elle ne se serait jamais douté qu’elle lui ferait un effet ainsi. Certes elle savait qu’elle avait un certain charmes, une certaine façon d’introduire certaines idées mais elle ne l’avait encore jamais tester. Elle n’avait eu guère le temps avec Lukas, lui qui voulait déjà la tuer puisqu’elle était une sorte d’hérétique selon lui. Tandis que celui-ci semblait faire très peu de cas de tout cela. Ils étaient ainsi un peu le contraire l’un de l’autre. Elle trouvait qu’il maniait bien les mots afin de les faire paraître enchanteur. Il avait une aisance à faire imaginer des lieux au figuré.

Il disait n’avoir rien à cacher. C’est ce qu’elle verrait lorsque le jeu des questions commencerait. Il la laissait diriger le jeu comme elle le voulait, cependant elle ne voulait pas non plus tout contrôler, elle aimait bien qu’il prenne aussi un peu d’initiative. Elle était cependant curieuse de voir jusqu’où il irait avant de mettre fin au jeu. À moins qu’elle ne se fasse elle-même avoir.

Elle voyait son sourire de chasseur sur ses lèvres, cela la poussant à jouer un peu plus défiant à son tour.

-Alors, parmi les choix que vous aviez faits, lequel vous intéresse le plus pour le moment ? Je suis curieuse de voir le choix que vous ferez …, dit-elle avec un sourire dans sa voix.

- Et à vous de choisir dans votre défi si vous garder toujours les yeux bandés ou si vous retirer celui-ci afin de tout voir… ,sa voix se faisant légèrement provocante.

S'éloignant quelques instant afin d'aller entr ouvrir la fenêtre, une légère brise se faisant ressentir, elle léger frisson la parcourant, ses ailes bruissant alors légèrement. L'orage au loin. apportant l'odeur de pluie dans la pièce.

Elle s’était assise dans le rebord de la fenêtre et le regardait, ses ailes , diaphane comme celles d’un papillon, aux couleurs foncées semblait adorer la caresses des rayons de lune. Brillant de milles feux comme si elles étaient vivante. Inspirant profondément l’air qui entre, la douce odeur de l’orage et la fine humidité qui se dépose sur son corps dans une légère brume. Un léger frisson parcourant alors son corps légèrement vêtu. Elle regarda son petit sourire amusé tout en penchant quelque peu la tête de coté.


Elle l’écouta alors lui énoncer peu à peu ce qu’il aurait voulu faire pour commencer, étape par étape. Un sourire doux se dessinant sur ses lèvres lorsqu’il parla de dance, puis elle ne put s’empêcher de rire lorsqu’il évoqua le fumoir. Il avait vraiment le goût du fumer cela elle ne pouvait le nier à l’entendre parler. Hmmm au moins il la préférait à un objet, c’était déjà ça de gagné. Puis elle passera sa langue sur ses lèvres lorsqu’il parlera d’un baiser.
Elle se lèvera alors pour s’approcher de lui et venir à ses coté lentement presque sans bruit, continuant de l’écouter.


-Eh bien cher Léo…, seriez-vous déçu de rester avec l’envie de m’embrasser en dernier ? , il pouvait déceler dans sa voix une ironie mêlé d’amusement.


-Hmmm, tout jeu se joue à deux… sinon le jeu devient ennuyant… et, vous êtes le seul qui soit maitre de vous, si vous préférez vous laisser tenter par la curiosité.. libre à vous…, puis tournant autour de lui doucement par en arrière, elle commentera alors d’une voix très douce.

-Alors..vous êtes romantique ? J’aurais cru que vous étiez un coureur de jupon…, ses doigts se glissant sur sa nuque dans un léger effleurement.-


-La fatalité n’est que pour ceux qui sont fataliste.. je ne vous croyais pas ainsi..vous qui dites être toujours positifs… ,[/b] puis elle viendra s’installer face à lui , à peine 1 mètres devant pour se pencher vers lui.


Effleurant lentement ses joues de ses lèvres, effleurant au passages ses lèvres, ses mains étant appuyées sur ‘’l’appuie-coude’’. Son corps légèrement penché vers lui, elle se relèvera alors lentement en reculant, un rire cristallin se faisant entendre.

[b]-Voici donc un petit aperçu de ce qu’il pourrait y avoir si vous vous soumettez à moi complètement …,seriez-vous prêt à vous laissez attachez ? , sa voix se faisant curieuse, mi-provococante-mi-innocente.

-Au fait… si vous voulez fumer, vous pouvez toujours le faire près de la fenêtre…

Un sourire s’affichant sur ses lèvres lorsqu’elle l’entendit rire. Elle avait vu sa tête qui semblait vouloir s’approchée alors qu’elle effleurait ses lèvres des siennes. Elle l’écouta énoncé son idée sur la comparaison d’une pièce ayant un pile et une face.

Puis il semblait très pris par le fait qu’elle modifiait souvent les règles du jeu qu’elle créait. Le fait qu’elle aime contrôler sans tout contrôler le faisait rire. Il lui rappela aussi qu’un homme attaché ne pouvait prodiguer de caresse comme s’il tentait de la tenter encore plus. Puis elle le laissa effleurer la peau douce de son visage, celle-ci étant chaude sous ses doigts.


-J’aime bien jouer, tester les limites des gens… voir jusqu’à quel point il se laisse aller, leur propre défi intérieur… je promets sans promettre, je laisse sous entendre, mais il y a toujours la possibilité de tout, rien n’est gagné, rien n’est perdu… . Je laisse au choix, et je m’adapte aussi.


- Je ne vous force en rien cher Castel, je suis simplement curieuse… ainsi vous pourriez n’avoir aucune contrainte non plus, j’y apporte simplement un peu plus de piquant, mais je ne suis pas revenue sur mes paroles donc les futures plaisirs ne sont pas retirés encore de l’idée…


- Je suis curieuse de vous Léo, curieuse de connaître l’homme derrière le masque… puisque j’en suis sûr vous en portez un probablement…, un sourire dans la voix.


Puis elle regardera les doigts se retirer doucement de son visage avant de se reposer sur la chaise. Se demandant si par ses gestes il pouvait la voir. Puis d’une subtile parole, il lui répondit qu’il garderait ainsi ses yeux bandés en voulant garder ses illusions sur elle. Elle ne put s’empêcher de rire à son évocation d’une créature volage.


Elle s’était reculée entre-temps vers la fenêtre ( l’autre post) pour mieux l’observer et écouter ses paroles. Il disait que ni l’un ni l’autre n’avait rien à perdre mais tout à gagner. Il lui parlait du valet de cœur, comme s’il s’identifiait à lui, avait-il donc une signification bien particulière à ses yeux, se demandait-elle. Elle le regarda se redresser quelque peu avant de tendre ses poignets, paumes vers le haut. Son regard malgré le fait qu’il ne puisse la voir exprimait une grande confiance par son sourire.


Elle s’avancera alors à ses côté effleurant son corps du bout des doigts puis ses ailes de papillons effleurant ses paumes et son visage dans une douce caresse. Une sensation étrange pouvant se faire ressentir pour celui-ci au contact des ailes, comme si une certaine essence ou quelque chose de non-humain se faisant ressentir. Lentement elle passera donc, il était encore libre de tout mouvement, de se lever même s’il le voulait.

Puis elle se dirigera à nouveau vers le lit, y cherchant une autre taie d’oreiller afin d’emprisonner ses mains. Son regard revint quand même sur son manteau qu’elle avait tâtonné un peu plus tôt se demandant ce qu’il contenait. Puis tout doucement elle glissa sa main à l’intérieur de la poche sans bruit et prit la pièce afin de la glisser rapidement entre ses seins, dos à Castel mais pouvant le voir dans un certain angle. Puis elle reprit la coupe en faisant légèrement du bruit.
-Vous aviez finalement raison pour le vin, son goût est très bien…, tout en glissant à présent le paquet de carte qu’elle avait pris tout aussi discrètement et mis sous l’oreiller sans taie et redéposant la coupe sur le bureau. Elle prit donc dans sa main la 2e taie d’oreiller.

Puis elle revint lentement vers lui, effleurant à nouveau le corps de l’homme et se penchant derrière lui afin de mettre la pièce dans une petite poche dans la doublure de sa cape, à l’intérieur de celle-ci. Cela n’avait pris que quelques seconds touts au plus. Puis elle se releva lentement en s’étirant et lui massa les épaules quelque secondes en effleurant sa nuque de ses lèvres avant de passer à nouveau devant lui.

Puis innocemment elle viendra face à lui et embrassera ses lèvres, un goût de vin étant resté sur celle-ci. Puis elle le regardera et prendra ses poignets pour les attacher s’il n’avait pas bougé. Sinon elle attendra qu’il les lui redonne. Ses doigts caressant l’intérieur des poignets.

Un frisson la parcourant alors qu’il glissait ses mains le long de ses hanches. Elle avait aimé lui donné ce baiser, lentement tisser sa toile de charme sur l’homme. Elle aimait ce pouvoir qu’elle avait sur lui. Il prenait à présent de grande respiration. Un sourire se dessinant sur ses lèvres satinées. Ainsi elle avait réussi son idée qu’elle le charmerait en l’embrassant.
Puis il lui avait tendu les mains afin qu’elle les attaches ce qu’elle avait fait lentement mais bien serré. Il semblait à présent ne vouloir que cela. Puis d’une voix caressante il s’adressa à elle.
Elle l’écoutait tout en l observant. Il parlait de ce qu’elle lui promettait, de ses différents masques. Elle ne s’était donc pas trompé, il n’était pas exactement ce qu’il projetait. Cependant il semblait tenir à ce qu’elle découvre vraiment qui il était.

Puis il lui suggéra alors d’aller chercher la flasque d’eau de vie qu’il avait dans la poche de son manteau afin de la partager. Elle l’observait et voyait qu’il était un peu plus que charmé dans son ton de voix. Puis lentement elle se dirigea vers le lit dans un léger bruissement de tissu, sa voix se faisant alors caresser lorsqu’elle répondra.

-Pourquoi me dire que vous portez beaucoup de masques ? est ce un défi afin que je découvre de plus en plus qui vous êtes ? à croire que vous avez certaines idées en tête qui dépasse ma pensée Léonard… À croire que vous voulez vous faire découvrir… aurais je autant d’influence sur vous ? , sa voix se faisant curieuse.

Puis elle prendra doucement la flasque d’alcool et la rapportant.

-Votre idée de gouter cet alcool est très intéressante… mais, y boire à notre santé… ce vraiment ce qui est le mieux ? , demanda t’elle dans un léger rire.[color=indigo] À notre rencontre aurait-peut être été mieux vous ne trouvez pas ? [/color]

Lentement elle viendra face à lui, ses cheveux effleurant cette fois ci le visage de l’homme dans une douceur de soie, légèrement parfumée.

Puis elle prit l’une de ses mèches et l’entortilla autour de son doigt en la relâchant par la suite. Elle glissa alors cette même mèche sur les lèvres de Castel lentement comme pour chatouiller ses lèvres.

Puis elle restera face à lui assez près pour qu’il ressente sa présence, tout en ouvrant la flasque puis elle apportera le bout aux lèvres de l’homme afin d’y faire tomber quelque gouttes.

-Je vais devoir te faire boire.. peu à peu comme j’en ai envie,, à présent…

Elle prendra alors quelques petite gorgée de cet eau-de-vie , avant de revenir effleurer ses lèvres des siennes comme pour jouer .Puis elle ira derrière lui afin de masser sa nuque lentement, caressant parfois son visage d’une main l’autre tenant la flasque.


-Alors.. qu’attendez-vous de moi ?

La jeune ailée étant toujours derrière lui à lui masser la nuque. L’alcool qu’elle venait de gouter lui tournait quelque peu la tête. Heureusement elle n’avait prise que 2 ou 3 gorgée maximum. Elle avait ressentit une chaleur un peu intense. Elle n’avait pas aimé le goût et se dit que finalement elle ne manquait rien en ne goûtant pas tous les alcools.
Puis son attention fût attirée par les paroles de l’homme qu’elle venait de faire boire. Un sourire venant se dessiner sur ses lèvres alors qu’il lui suggère de voir s il porte vraiment un masque et qu’elle le lui retire si cela en était le cas. Elle se demandait combien de masques qu’il pouvait bien avoir. Voulait-il vraiment être découvert. Là était la vraie question.


Puis il ne put s’empêcher de rire lorsqu’il entendit sa question à savoir ce qu’il attendait d’elle. Elle l’écouta, son sourire s’agrandissant de plus belle. Elle aimait bien la façon de voir les choses de cet homme. Elle vint alors effleurer ses épaules du bout des doigts puis ses mains se glisseront vers l’avant, tournant elle-même vers lui, face à lui. Détachant lentement sa chemise alors qu’il lui dit qu’il est à sa merci, ce qu’elle prouve par le fait même.


S’il le veut vraiment, il peut tenter de l’empêcher de lui retirer sa chemise en serrant ses bras du mieux qu’il peut vers lui. Oui elle était en quête de réponse, seulement, pour elle, le mieux était de faire en sorte qu’il se propose de l’aider gratuitement, par amitié au lieu de devoir le payer. Et puis, pour elle tout n’était que défi. Elle voulait faire tomber ses masques, et c’était une méthode comme une autre pour le faire.


Puis à nouveau elle prendra une petite gorgée sans l’avalée et approchera ses lèvres de celles de Castel afin de laisser un peu d’alcool se glisser sur les siennes et attend de voir s’il ouvrira les lèvres afin d’avaler le reste. Puis elle effleurera ses lèvres et reculera un moment après en l’observant.

-Disons seulement que vous m’avez sans cesse lancé des défis depuis le début de la soirée et que je suis curieuse de voir si je peux les réussir…,sa voix se faisant alors caressante.

L’homme ayant à présent sa chemise ouverte, les poignets toujours attachés par la bande de tissu.

-Je suis bien en quête sur le cas de ma mère, cependant, je n’ai pas vraiment eu de nouvelles depuis plus d’un mois, je ne sais même pas si elle est toujours vivante… et si j’ai la possibilité de me changer les idées au moins une fois depuis le temps que je la cherche…Et puis, si je puis vous convaincre de m’aider gratuitement ou en échange de service cela n’aura pas été en vain… Vous êtes un homme très intéressant Léonard…, sa voix se faisant douce et caressante.

- Vous dites avoir des tonnes d’idées, avoir beaucoup d’imagination… J’en suis très curieuse même… , sa voix ayant un certain rire.

Tournant à nouveau autour de lui, revenant masser sa nuque, puis relevant les cheveux de l’homme, elle viendra effleurer de ses lèvres son cou.

La jeune ailée souriait de voir ainsi Castel entrer dans son jeu. Il ne faisait aucune résistance à ses gestes. Il la laissa facilement ouvrir sa chemise et la lui enlever. Elle regardait sa tête jouer d’un coté et de l’autre. Il semblait être dans le vague même. Il ne cessait de sourire comme s’il avait pris de la poudre magique.

Puis il posa la question afin de savoir de combien de temps tout cela durerait , si c’était de plusieurs soirs ou non.

Un fin sourire étirant les lèvres de Lysia à cette question d’un ton qui sonnait non sérieux.

Puis elle l’écouta continuer sur sa lancée puisqu’il ne lui laissait pas le loisir de répondre à sa question. Elle leva les yeux vers le plafond lorsqu’il lui parla à nouveau de pile. Qu’il l’aiderait… mais encore et toujours en fonction de cette pièce. Si seulement il savait.

Le tissu étant en simple coton, probablement facile à déchirer en y mettant quelque peu de force. Celui-ci semblait avoir connu des jours meilleurs. Elle l’avait attaché simplement sans être solide à l’extrême, juste pour le jeu. Il pouvait donc aisément se défaire de cette emprise s’il le voulait. Elle voyait bien qu’il testait le lien créer par ce tissus et cela éveilla sa curiosité , tenterait –il vraiment de s’en défaire…

Sans cesse, elle tournait autour de lui tandis qu’il lui annonçait ses idées afin de se distraire tout deux. Certes, il avait une très bonne imagination qui ne laissait personne indifférent. Il était un homme qui semblait n’avoir rien à perdre ainsi. Comme s’il n’y avait aucun lendemain. Elle recula alors quelque peu afin de mieux l’observer, à présent qu’il n’avait plus de chemise.

Elle demeura cependant songeuse sur les diverses alternatives proposées, les passant une à une en pensée. Un léger rire s’échappant alors de ses lèvres.

-hmmm échanger les rôles.. voilà qui attire de plus belle ma curiosité…, tout en se plaçant derrière lui, caressant sa nuque du bout des doigts, ayant jeter sa chemise sur le lit. Les cheveux de l’homme caressant à présent son propre dos.

-Boire et manger, seront peut-être intéressante après cette nuit qui sait… , dit elle dans un rire.

-Et puis… je suis civilisées.. Je ne faisais que vous mettre dans une position et vous rendre plus confortable. Sans chemise vous êtes vraiment libre de tous mouvements…

Tout en se penchant pour aller mordiller sa nuque et y passer la langue avant de se reculer rapidement, en jetant un coup d’œil à sa cape où elle avait mise diverses choses qui lui appartenait.

-Même que, si vous voulez, je suis prête à répondre à quelques questions de votre part…, puis elle se dirigera vers le lit d’un pas calme et s’y couchera sur le ventre en l’observant.

-Et pour en revenir à votre question, peut-être que ce sera une histoire d'un soir, peut-être qu'elle sera plus. Tout dépendras de comment la nuit avancera pour chacun de nous..., regardant partout dans la chambre comme pour la mémoriser. Ses ailes bruissant parfois lorsqu'elle battent, comme le bruit d'ailes d'oiseaux en mouvements.

Les bruits bien bruyant de l'auberge étaient devenu une habitude mais des bruits de pas lourd ce fit bien entendre malgré tout au ras de la porte.
Une voix grave et rauque se fit également entendre.

'' Le Rat est la dedans d'après ce que j'ai cru comprendre. ''

Puis on frappa a la porte sans arrête aucune pause. Comme si quelqu'un martelait la porte par simple plaisir.

'' Nous savons que tu es la dedans Monsieur l'as! C'est pas rien ce que tu nous dois , alors soit raisonnable... ''

L'homme arrêta net de parler et de frapper. Des voix s'entre mélangèrent les rendant incompréhensible et dans un grand craquement la porte tomba net sur le plancher. Un homme tellement grand que l'on ne voyait pas la tête parce que le cadre de porte le cachait mais toute fois son pied était encore dans les airs démontrant que par évidence c'était lui qui venait ''d'ouvrir'' la porte.

Un homme beaucoup plus petit a peu près la même grandeur que Lysia entra dans la pièce , canne en or a la main et avec une démarche enjoué. L'homme portait un grand manteau en fourrure de loup et son visage était cacher par un large chapeau dans les mêmes ton et pour rendre le tout encore plus visible il portait une grande plume pourpre attaché sur le haut de son chapeau. Il se stoppa devant l'élférique posant ses deux mains sur le bout de sa canne gardant les jambes bien écarter.

Doucement une main lâcha la canne et il amena a sa bouche et se racla la gorge.

'' Hum petite tu devrais sortir nous avons une discutions a finir avec monsieur ici présent et ...en parfaite condition pour me recevoir...excellente même je dirais. ''

Sa voix était calme mais reflétait quelque chose de réellement mal saint. Il ce donnait des airs hautin et semblait totalement au dessus de tout. Un fin sourire démontrait sa grande satisfaction du moment.
La main qu'il avait mit tout près de sa bouche caressait a présent quelque peu son menton dénudé de poils.

'' Vous savez que j'ai peut-être un emploi très lucratif pour vous chérie. Mais avant laissé moi parler avec votre ..client.''

Alors qu’elle observait Léonard, elle entendit frapper à la porte sans relâche, un peu surprise. Elle se demanda surtout qui pouvait bien agir de la sorte puisqu’elle ne connaissait personne en tant que tel en ces lieux. Puis elle entendu l’un d’eux s’adresser à Léo ce qui sembla la rassurer avant de réaliser qu’il leur devait quelque chose. Finalement il y’aurait un problème.


Soudainement elle vit la porte tombée et écarquilla les yeux sous la surprise. L’homme était tellement grand qu’elle devait lever la tête pour tout voir son corps et son visage. Elle le vit se stopper devant elle alors qu’elle n’avait pas encore bougé du lit. Une canne à la main il semblait être une personne assez influente. Puis elle l’écoutera alors lui parlé et elle se dit qu’elle lui faisait autant confiance qu’à un scorpion. Elle n’aimait pas du tout son sourire et cet air hautain. Elle jeta un coup d’œil à l’autre pendant une minute.

Puis dans ses paroles, il sembla la traiter de catin puisqu’il parlait d’emploi lucratif car il considérait Léo comme un client.

Elle tourna son regard vers Léo qui s’adressa à l’homme qu’il appela Anthony. Elle vit son attitude changé du tout au tout il était véritablement inquiet. Fini la plaisanterie. Il essayait de changer les idées des gens en parlant d’une pomme dans sa bouche. Malgré elle, elle esquissa un léger sourire, elle n’y avait même pas pensé. Elle regardait cet homme tenter de s’accrocher à quelque chose lui qui devait toujours avoir quelque chose dans ses mains.


Elle l’écouta tenter d’essayer la diplomatie avec ces hommes ce qu’elle ne croyait pas pouvoir possible vu leur attitude précédente. Puis elle le vit se tourner vers elle, la regardant. Leur regard se croisa alors, et il vit un petit clin d’œil de la part de la jeune femme. Il espérait qu’elle puisse l’aider dans les paroles qu’il semblait lui adresser silencieusement. Il venait de dire qu’elle était une bonne amie. Probablement pour sauver sa peau mais elle cru aussi qu’il le pensait d’une certaine manière.


Elle décida alors de se lever, sa robe moulant parfaitement son corps. Elle posa son regard sur Anthony tout en se dirigeant lentement vers Castel.


-Cet homme a raison, nous sommes de bons amis, et, je n’ai pas spécialement le goût de partir de cette pièce. Et pour vous répondre je ne suis pas le genre de fille que vous avez suggérer un peu plus tôt. Je ne suis pas une catin ou une fille de joie…, sans cesser de le regarder dans les yeux.


-Au moins... laissez moi le détacher que ce soit juste pour tous ici. Et je n’aime pas la violence. Peut-être pourriez-vous remettre votre goût de le tuer à une autre fois ? Le moment est très mal choisi voyez-vous… Il me doit aussi certaine chose et puis... la priorité vient aux femmes non ? , tentant par tout les moyens de gagner du temps afin de détacher ses liens.

-Je suis sûr qu'il y a moyen de s'arrenger.. n'est ce pas ?
Ses ailes bougeant rapidement, nerveuses. Elle tentait de penser au meilleur moyen de sortir de la pièce avec lui avant qu’il n’y ait effusion de sang. Il avait piqué sa curiosité et elle voulait bien le connaître un peu mieux.

L'homme a la canne observa Léonard pendant ses tentatives médiocre de diplomatie par la suite son regard se promenait un peu partout dans la pièce n'écoutant tout simplement pas ce que Lysia lui disait, du moins c'est l'impression qu'il en donnait.

Puis il afficha un large sourire qui disait rien qui aille. Antony fit un pas et écrasa le bout des orteils du pied droit de Léonard de sa canne.

'' Bon aller, quand vas tu me payer, tu sais que tu me fais perdre BEAUCOUP de temps et que je demande réparation. De plus que tu sais quand je viens moi même, je dois repartir avec quelque chose.''

Il tourna lentement la canne sur elle même en ajoutant de la pression

'' Aller je suis sur que tu as une parti de mon argent, Monsieur l' AS. Sinon...je partirais avec quelques de tes doigts. Cette fois , je ne ferais pas de cadeau ''

L'homme pencha la tête sur le coté lançant un regard en direction de Lysia.

'' Tu sais, que ça soit toi ou lui qui paye moi c'est mon argent que je veux ''

Lysia observait Anthony et le vit se diriger vers Léonard. Elle sursauta lorsque celui-ci écrasa les orteils de l’homme avec sa canne.

Elle écoutait ce que l’intrus disait. Elle n’avait pas spécialement envie de voir des doigts en moins sur l homme tout ça pour une question d’argent. Il aurait probablement du payer ses dettes depuis longtemps cependant car on finit toujours ou presque par se faire retrouver quand on a des dettes envers une personne, songea t’elle.

Alors qu’elle était songeuse, il lui adressa la parole lui disant que peu importait qui le payait il ne voulait que son argent. Elle vint pour répondre mais Léonard fut plus rapide qu’elle.

Ainsi donc il n’avait pas son argent et n’avait que des choses à fumer et à boire. Ce dont elle se douta que les hommes ne voudraient pas. Que pouvaient-ils faire de cela, le revendre?

Elle était donc sûre que l’offre était vraiment inutile. Elle vit Léonard tenter de défaire encore plus les liens, et de ses doigts agiles, elle commença à défaire le nœud qu’elle avait adroitement fait mais qui aurait pu être facile à défaire pour lui en d’autre occasion. Elle le fit donc le plus discrètement possible, surtout qu’elle était derrière lui. Elle chercha par la même occasion à voir s’ils avaient des armes sur eux ou s’il avait autres chose. Il semblait humain mais elle préférait ne pas se faire avoir non plus. Qui sait ce qu’ils pouvaient faire.

-Ce sont ses dettes pas les miennes… je suis sur qu’il y a une façon de s’arranger... et puis.. une journée de plus ou de moins rendu là ça doit pas changer beaucoup? Et puis… vous lui chargerez des intérêts ? , sachant pertinemment que les chances étaient minces qu’ils acceptent.

Elle jetait parfois des coups d’œil vers la fenêtre et sur eux. Attendant de voir ce qu’ils diraient.